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Présentation colloque Victor Hugo

Représenter Victor Hugo

La légende d’un siècle

La monumentale Gloire de Victor Hugo, sous la direction de Pierre Georgel, avait offert, en 1985, une cartographie précise et inédite de l’iconographie hugolienne et de ses enjeux. Sans prétendre ici à une telle exhaustivité, le Centre de Recherche et d’Histoire Intermédia (le CRHI) de l’école d’art Émile Cohl et l’UMR LIRE (CNRS/Université Lyon 2) souhaiteraient interroger la logique de ces représentations fortement idéologisées en accordant une attention particulière aux pratiques contemporaines ainsi qu’au processus par lequel un écrivain emblématique de la culture européenne se révèle aux nouvelles générations d’artistes et aux nouvelles technologies.

Fictions

Depuis sa « naissance » en tant qu’écrivain jusqu’à aujourd’hui, la personnalité de Victor Hugo a toujours fait l’objet d’un traitement composant avec la vérité biographique et la fiction. À l’origine orchestrée par l’écrivain lui-même ou par ses proches, la mise en scène de l’homme de lettres et de conviction a également été l’oeuvre d’écrivains, d’artistes et de journalistes. Dans ses représentations multiples, configurées au gré et au goût des époques, l’image joue un rôle déterminant, qu’elle soit populaire et médiatisée, recherchée et singulière.

Inspirations

L’oeuvre de Victor Hugo a également, dès l’origine, été un sujet d’inspiration pour les peintres, illustrateurs et caricaturistes. Cet engouement répondait tout à la fois à des logiques de diffusion, comme en témoigne l’édition illustrée par exemple, et de création, puisant sa source dans les images archétypales suscitées par les textes, dans leur imaginaire visionnaire ou bien encore dans l’oeuvre graphique du poète lui-même. Une tradition d’interprétation qui se poursuit dans le champ contemporain et que le présent colloque invite à interroger.

Collections

La collection, enfin, est encore une autre manière d’atteindre à une certaine vérité sur un artiste et sur son oeuvre : qu’elle soit l’oeuvre de collectionneurs privés ou l’objet d’une politique patrimoniale de la part d’institutions publiques, elle opère par mises en série et en perspective, par
associations et corrélations. Quelles histoires racontent ces pratiques muséographiques qui relèvent elles aussi tout autant de l’action créatrice que du geste critique ?

Cyril Devès (CRHI) et Delphine Gleizes (UMR LIRE).

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